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Ex Oblivion

by Malevolentia

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porcelainheart-
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porcelainheart- I once again need to go through my old YouTube playlists and see what's made their way here. I haven't heard this album since I started high school, INSTANT throwback that has aged quite nicely. Favorite track: Dagon.
vonBrandt
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vonBrandt underrated high class symphonie black metal. Favorite track: La geste du corbeau.
Red
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Red A heavily sleeped on gem, the orchestral elements sprinkled on top of aggressive instrumentation and agonizing screams leave me satisfied after a craving for some fast occultic Black Metal Favorite track: Dagon.
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1.
2.
Justice dans la mort à qui porte le sceau d'innocence! Ils étaient peu et tant, ne devaient pas être Ni ne devaient succomber sous les doigts du Maître. Meurtries les gorges blanches, souillées les descendances. "Passé Le trépas nous arborons le sceau d'innocence!" Allongé sur le sol d'une geôle vide, Accordant au réveil ses guêtres humides, Le cagoulé se noie dans une sphère De mille voix en une, amère, Rumeur torturée exigeant le repos dans la lumière, "Condamné à la fosse sans salut, Je suis qui ne fit pas, mais mourut..." Suppliantes âmes qui s'insurgent en un choeur, Des noms qui pleurent et se lamentent Courbé sur le St Suaire d'Innocence Reclamant Justice rédemption et décence... Unis en un sceau Marquant le sort du bourreau... "Te souviens-tu des cordes et du glas Qui sonna l'heure cruelle de ce trépas?" Le cagoulé frémit aux voix des morts Les supplie d'accepter ce qui fut leur sort Mais l'unisson évanouit ses prières à l'orée de la peur. Justice dans la mort à qui succombe à l'erreur. Ils étaient tant mais lui n'est pas plus Que le triste reflet d'une loi déchue qui brise Vie se voue aux punitions rendues! Justice dans la mort à qui succombe à l'erreur. "Tu es comme nous fumes et nous sommes: Des hommes, des morts Caprices du Destin, en somme! Souviens-toi du Haro!, plainte de victoire Qui tordit tu cou à ta mémoire! Désormais ton sort est bien tracé. Un homme! Condamné!" Justice! Et paix aux torturés dans la Mort. Justice dans la mort à qui succombe à l'erreur. Ils étaient tant mais lui n'est pas plus Que le triste reflet d'une loi déchue qui brise Vie se voue aux punitions rendues! Justice! Et paix aux torturés Justice! Dans la Mort.
3.
Martyrs 06:21
Ils lèveront les yeux, en extase maîtresse, Pour cueillir à l'instant que les autres dissèquent La réponse de Mort tant pleurée aux obsèques, Que la douleur ultime s'acquitte de détresse! Martyrs, enfants de Dieu, béats jusqu'au silence Torturés sous le fer et le bois et la haine Qu'un salut vous attende, que l'attente soit vaine, Qui sait d'où vos yeux pâles puisent l'éclat de transe? Que voyez-vous alors? Le vide salvateur? Après les hurlements de vos chairs fatiguées Que trop de sang baignât vos membres amputés? Mourir avant l'Extase est mourir avant l'heure! "Assise et détachée... me lever et l'abattre? Mais son poing sur mon corps s'écrase et me condamne. A trop courber l'échine: tout mon être se fane Assise, et attachée. Mon sort est voué au cloître." Ils attendent et jubilent, et la voient se vider De la substance alors qui la maintient debout. Une fougue, un instinct, s'effondrant sous le joug Des avides de vie dans l'autre Eternité. Les coups pleuvent sans fin sur l'animal dressé: Elle aimerait vomir, se fondre dans l'acide Que sa gorge nouée racle en cherchant le vide. Mais rien n'a plus de nom, et rien n'est plus, jamais. Derrière soi fierté, et lutte pour survivre Le corps n'est que support aux miasmes qui s'entassent La tête est vide, et là, tandis que le temps passe Elle crache l'honneur qui a osé la suivre. A genoux, dépecée, faible et lasse, elle est prête! Qu'on frémisse et qu'on jouisse des visions des morts! Que l'animal sali s'offre enfin à son sort! Martyr, levant les yeux, murmure et puis s'arrête... "A l'instant, je m'éteins et je vois ce qu'ils veulent Alors l'Autre m'étreint et réclame Vision! La vérité la fait tomber en pâmoison: La vérité, je l'ai, et elle est à nous seules." Martyrs, enfants de Dieu, béats jusqu'au silence Torturés sous le fer et le bois et la haine Qu'un salut vous attende, que l'attente soit vaine, Qui sait d'où vos yeux pâles puisent l'éclat de transe? Mourir avant l'Extase est mourir avant l'heure! Mourir avant l'Extase est mourir avant l'heure!
4.
Dieu me hait, Je l'ai pourtant aimé, Fait couler sur l'autel en présent Ce même sang que nous avons partagé. J'ai tendu vers son œil, une main maculée, Etrennée par mon frère, le premier charnier. Y a t-il plus belle offrande? Une oblation plus grande? Nul œil ne s'est ouvert Sur ces Néants sans rive. Ma faute est trop lourde à porter, Je ne suis plus homme. Nié de son œuvre, je ne peux Mourir, ni poser mon fardeau. Solitude et souffrance, Mes tourments outrageux, Orchestrent les bourreaux De ma pénitence Depuis l'aube de ce monde Mon Dieu, pourquoi Ton cœur m'a rejeté, Ta voix m'a exécré? Entends! Oh Dieu, pourquoi me hais-tu? Dieu, pourquoi me hais-tu? Solitude et souffrance, Je n'ai plus d'espérance, Nul œil ne s'est ouvert Sur ces Néants sans rive. Ma faute est trop lourde à porter. Soit! J'accepte ce monde ivre, insipide, sans soleil et l'adopte comme étant le mien. D'orgueil est ma lignée Et réclamant de moi! Je lui offrirai les remparts d'Enoch. Fils! Recrachez biles et fiels, Celui qui hait se reconnaîtra car ma parole est de haine. J'ai répudié ma foi et j'ai vomi les restes de mon baptême, Accepté l'enfer, l'anathème. Yahvé, Abel Vos cœurs m'ont rejeté, Vos voix m'ont exécré. Entendez! Yahvé, Abel, je vous hais! Yahvé, Abel, je vous hais! Si ma faute est trop lourde à porter Je serai moi aussi un dieu. Un œil vient de s'ouvrir. Sur ces Néants sans rive j'ai semé ma lignée. Mon œil vient de s'ouvrir Et cultivera les rives de ce Néant. Je corrigerai son œuvre, Mes tourments orchestreront fouets et lances Des bourreaux de vos pénitences Depuis l'aube de mon monde jusqu'a son anéantissement. Que ma lignée se dresse, Quitte ces néants sans rive, déferle sur les cieux. Et sur cette terre, y jette Dieu.
5.
Dies Irae 02:39
instrumental
6.
Dagon 05:14
Au fond du monde Et de moi-même Au point zéro d'un gouffre Insondable et vorace Je crache mes dernières heures Et les images tenaces Qui déchirent mes nuits de longs souffles d'horreurs Écoutez-le ramper Glisser contre mon âme Le dieu des profondeurs Dagon Dans ses murmures J'ai entrevu l'image de la chute de l'homme Quand ces dieux oubliés ressurgiront des mers Pour mous engloutir tous Et effacer les terres Le fond sombre des faux remplira l'univers Il rampe encore en moi Il glisse dans mon sommeil M'interdit le repos Cette nuit est ma dernière Je recrache ma vie Et toutes ces images qui saturent ma tête Je me trouvais au fond Du monde de moi-même Au point zéro d'un gouffre Aux profondeurs stygiennes Vierge de lumière et de l'œil de l'homme Cœur du poison infâme de cette vérité Je suis seul à porter Ce fardeau vénéneux Mon âme est déchirée Recousue à l'envers Même les fils de l'opium ne taisent plus la douleur Et j'en suis à rêver Du néant De l'enfer De la douceur du vide et de ma propre mort
7.
Nyarlathotep 04:56
Il a marché parmi nous. Il a parlé et sa voix résonnait Dans le coeur de nos villes et dans celui des hommes. Que la vérité remue lé néant. Nyarlathotep. Buvez ses paroles comme le dernier vinaigre Que les vignes de la foi peuvent encore cracher. Regardez votre monde! Il s'écroule sur lui-même! Sentez ses fondations craquer et trembler. Le Prophète de Gamelin, entraîne l'humanité Nyarlathotep. Je porterai sa voix! Comme un echo vivant je serai son prophète, Sa bible de chair et sa poupée de sang. Nyarlathotep. Je porterai sa voix! Et si je suis le dernier, Je m'adresserai au vide qui m'écoute. Vos bitumes se dérobent et vos routes vous attirent Vers des profondeurs noires impossibles à percer. Il déchire les ténèbres à grands coups de versets Renverses comme les coupes de la colère impie. Nyarlathotep Le coeur des autres dieux et de la race humaine. Ils tremblent et ils s'inclinent, Ils voient déjà les ruines qui naitront des églises Et des masses de béton de leurs mégalopoles. Qu'ils approuvent, qu'ils aient peur, ils suivent le maître Et boivent ses paroles. Nyarlathotep.
8.
Ex Oblivion 04:21
"Iä, Iä, Cthulhu fhtagn" "Iä, Iä, Cthulhu fhtagn" Dans sa demeure de R'lyeh, Cthulhu, rêve et attend. Mes rêves me transportent dans d'anciennes cités, A l'aube des âges et par-delà les temps. Par des portes béantes aux grands angles grossiers, D'interminables murs aveugles et orgueilleux S'ouvrent sur de hautes ruines de basalte noir. Une foule immobile chante d'une même voix Des prières obscures dans une langue oubliée Aux accents angoissants qui suscitent l'effroi Que mes sens oniriques savent aisément parler. La foule exaltée évoque dans ses prières Les anciens qui étaient et qui seront encore. N'est pas mort ce qui à jamais dort et par-delà d'étranges éternités peut mourir même la mort! "Iä, Iä, Cthulhu fhtagn" "Iä, Iä, Cthulhu fhtagn" Je le vis chaque nuit, je ne sais que trop bien Qu'au-delà de ce jeu se cache votre fin. Somnambules éveillés, ne me voyez-vous donc pas? Mes cris se fanent n'entendez-vous donc pas? Sur l'autel de pierre noire, une enfant endormie Ne semble perturbée par la cérémonie. Une lame d'obsidienne découpe lentement ses chairs Qu'un prêtre vaticinant se hâte d'explorer. D'un geste assuré il écarte les viscères Extirpant de son ventre les présages d'une nouvelle ère. Par-delà les murs s'élèvent brutalement D'épaisses tours de brouillard, grandes et fières. Une rafale étrange déferle sur l'assistance, Éteint sans distinction ardeurs et flambeaux. Des profondeurs de l'abîme succède aux miasmes putrides, Un chaos rampant, une horreur sans nom...
9.
Le souffle trop sucré d'une haleine sulfureuse Qui caresse son esprit d'une prose délicieuse, Que jette sa vertu sous le feu des regards, Et son âme si pure en proie au charognard, Ses Messages susurrés qui éveillent ses sens Rendent à son âge mûr des images oubliées. Une jouissance non feinte l'emporte dans sa transe, Libère de son corsage son sein amidonné. Au delta de ses cuisses il glisse en soupirant Vers l'alcôve secrète trop longtemps insoumise. La vestale exaltée purge par son adultère L'ennuyeuse abstinence d'un écart délicieux Trop longtemps refoulé par des dogmes sévères Qui répriment le droit aux plaisirs épineux. Rituel charmant... protocole insolent... Pandémie de jouissance... Panacée de conscience... Une pulsion salvatrice finit par l'enflammer. Quelques ondes orgasmiques lui lacèrent les chairs. Les yeux cloués au sol elle en appelle au père. Lui supplie d'amputer son vœu de chasteté. Elle offre la faveur par une légère caresse D'effacer l'empreinte de sa virginité. De sa chair fendue, source de sucre et d'ivresse, S'ouvre innocemment le chemin délaissé Au creux du corps tremblant où la foi agonise. Le serpent séducteur lui offre sa substance, Souille les formes arrondies qui dessinent son corps. Sa bouche partage l'excès, l'accepte avec aisance. Son visage angélique le désir plus encore.
10.
La Belle au bois dort depuis bien Longtemps... Étendue sur le sol, Immobile elle attend. Sur une branche, seul un corbeau contemple Sur ses lèvres, demeurant immuables et suaves, Un sourire inspiré par des rêves d'enfant, Un sourire singulier que les années n'entravent, Que les ouvrages du temps ont laissé en suspens. La Belle au bois dort depuis si Longtemps... Sans trêve au silence, immobile elle attend Le baiser de son Prince sur ses lèvres d'enfant, Celui pour qui elle fit serment du secret des amants. A quelques pas, seul un corbeau comprend Qu'horloges et sabliers ne sont pas si patients. Elle se fane et se vide de ses rêves d'enfant. Le souvenir de son prince a séché sur son flanc, Une langueur oublieuse qu'ils ont été amants. Les ombres la rongent, la digèrent doucement, Renforcent son sourire, le marquent profondément. A ses côtés seul un corbeau remarque. Sur sa gorge maculée de sang coagulé, Un deuxième sourire habilement dessiné Par le baiser profond d'une lame d'acier Que les outrages du temps commencent à nécroser. Sure son épaule, seul un corbeau suppose Que La Belle dort peut-être depuis trop Longtemps... Étendue sur le sol qui la boit lentement. La terre s'est mélangée à son corps pourrissant, Engraissant son esprit d'une beauté faisandée, Empiète dans sa tête sur ses rêves d'infant Pour y corrompre les contes, y enchaîner les fées. La Belle a maintenant dormi bien trop Longtemps... Son enfance a glissé entre des doigts charmants Qui caressent à présent d'autres rêves d'enfant La laissant en pitance aux ravages du temps Qui la rongent, la digèrent doucement. Sans trêve au silence, immobile elle attend Le baiser de son Prince, sur ses lèvres d'enfant. Mais de ses lèvres, seul un corbeau s'éprend.

about

Mixed and mastered at Drudenhaus Studio.
Produced by Malevolentia.

credits

released January 3, 2011

Matrix / Runout: HURRI1171
Mould SID Code: IFPI 06C1
Rights Society: SACEM SACD SGRM SGDL

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The perfect dictatorship would have the appearance of democracy, a prison without walls in which the prisoners would not dream of escape. A system of slavery where, through consumption and entertainment, slaves would love their servitude.

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